16.9.09

gustavo dudamel is my homeboi.

depuis que mon rêve s'est réalisé -et que j'habite donc à moins de dix minutes à pied, cinq en courant, d'un cinéma- je passe plus de temps dans des salles sombres avec des inconnus muets que devant mon clavier. l'apprentissage de la vie.

récemment, j'ai pensé à un court-métrage qu'un mec talentueux pourrait faire sans que ça ne devienne atrocement ennuyant. filmer une histoire entre une fille -belle- et trois mecs -beaux ?- dans une sorte d'immeuble, un bâtiment administratif où ils pourraient se perdre dans les couloirs.

si je racontais tout, ce serait franchement crédible, voire alléchant. mais je suis au macdo, des voix incompréhensibles mugissent dans mon dos et des mâchoires ruminent de la fécule à ne plus savoir qu'en faire -même si, accordons-leur au moins ça, elles le font très bien. impossible de parler de tchaïkovsky dans de telles conditions. où même de se remémorer ce qu'il s'est passé en 1812.
même la date sonne bien, vous ne trouvez pas ?



vivement qu'un fonctionnaire suicidaire chez france telecom active ma prise internet.