26.7.10

en fait, balzac était bret easton ellis.

c'est fou tout ce que je me mets à faire uniquement à cause de la maintenance technique chinoise. genre, ouais, je suis en F5F5F5 devant mon écran qui a six heures de décalage avec shangmerde pour espérer avoir un logement décent.

donc me voilà, je repasse juste pour vous parler de the suburbs. parce que ouais, non, vous saviez très bien qu'il était hors de question à quelque chose qui se rapproche aussi violemment du journalisme. j'ai une éthique, j'ai lu les illusions perdues, hein.

on va faire comme si j'étais un vieillard encore un peu compétent, fiché derrière le bureau d'un amphithéâtre d'une fac des années 70, et je vais plutôt fonctionner en réflexions. ça fait plus universel, et ça donne plus envie de ne pas refermer le mensuel hors de prix.

première réflexion: c'est un album pour les mecs qui aiment arcade fire. c'est un album qui parle un peu des problèmes qu'on a quand on est jeune et qu'on habite dans une ville pourrie (aka houston, tx). quand on se fait vraiment chier, et qu'on a l'impression qu'on flingue le temps. et puis ces fois où on hésite à tomber dans le piège et dans les griffes de cette ex si jolie, qui nous avait fait valser sur les plages de l'été dernier. ou bien, tu sais quand on voit que c'est enfin le mois de mai, ce super mois de mai où c'est bientôt la fin des cours et où les filles ressortent leurs jupes plissées, almost like month of may, everybody's in love / and the city washes from above. et ces guitares qui pètent le feu et hurlent leur joie.
deuxième réflexion: c'est un album pour les mecs qui n'aiment pas arcade fire, parce qu'il se moque un peu de tout le monde, surtout des nouveaux fans, avec leurs wayfarer de vue, leurs sebago et leurs enfances en béton. la belle tranche de rire sur rococo, la belle tranche de rire sur modern man.


en fait, le site de réservation remarche et ça fait deux fois que je me fais baiser une chambre, donc j'en ai plein le cul de cette deuxième nuit blanche de merde et j'encule arcade fire ça fait trop de fois que je l'écoute.
fin des réflexions.

25.7.10

le fax, en revanche, ça craint.

en fait, je crois que le type qui a écrit les paroles cette chanson a lu ma biographie.

j'ai jamais vraiment aimé faire des critiques/analyses/merdes d'albums, parce que j'ai jamais vraiment su en faire. mais je vais essayer, parce que c'est vrai que ça peut vous pousser à y faire plus attention.

this, is courtesy of from go to whoa et courtesy of the arcade fire.


et aussi parce que je veux montrer à vadim que rococo est de loin la meilleure et que ça n'a aucun rapport avec joy division ou depeche merde.